Etude & tiers-lieux

Les structures mentionnées ci-dessous ne sont pas toutes des tiers-lieux. Certains lieux cantonnés à un domaine particulier, bien qu’ils le développent sous plusieurs angles, ne correspondent pas au concept des tiers-lieux culturels. D’autres, malgré la multiplicité des champs d’action développés, sont limités par un label. Cette institutionnalisation ne permet donc pas l’évolution de ces espaces vers le modèle du tiers-lieu.

​

Au cours de nos entretiens, nous avons rencontré de nombreuses structures que nous imaginions, en amont, être des tiers-lieux. Néanmoins ces interviews nous ont permis de comprendre leurs visions. Les activités de ces lieux ont beau être multiples, il ne se définissent pas forcément comme tel. Malgré leur pluri-activité, ils ne se considèrent en tant que tiers-lieux et réfutent même l’idée d’en être un.

​

Dans certains cas, les lieux culturels ont fait le choix de s’engager dans une transformation ou une évolution de leurs activités et espaces sur le modèle des tiers-lieux. Pour ces structures, le fait d’accueillir diverses activités et de se développer autrement que le projet du lieu d’origine permet une évolution de l’image de la structure tout en formant une réponse à une demande sociale.

​

Dans une dernière catégorie, nous avons identifié des lieux se définissant eux-mêmes comme des tiers-lieux culturels. Bien souvent, ces lieux sont pensés dès leur création comme tel. Il existe aussi des lieux ayant développé leur activité plus tardivement mais qui sont pleinement établis en tant que tiers-lieux culturels aujourd’hui. Ces deux cas de figures nous ont fait comprendre que les tiers-lieux culturels actifs ne nécessitent pas d’être pensés de la sorte dès leur origine mais que la diversification de leur activité peut le permettre par la suite.

​