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TRANS EUROPE HALLES

C’est en mars 1983, à l’occasion d’une réunion réunissant différentes structures culturelles européenne : Schaerbeek et Huset (Copenhague, Danemark), Kultur Fabrik (Koblenz, Allemagne), Melkweg (Amsterdam, Pays-Bas), Ny Scen (Göteborg, Suède), Pali Kao (Paris, France), et Rote Fabrik (Zurich, Suisse), que celles-ci décident de se rassembler régulièrement afin de soutenir et développer leurs méthodes de travail. Le réseau Trans Europe Halles vient alors de naître et ne cesse depuis de prendre de l’ampleur en marge d’une offre culturelle classique que ces structures jugent trop fermées et élitistes.

 

Les structures instigatrices du réseau Trans Europe Halles souhaitent des espaces où tous les citoyens peuvent avoir accès à la culture ou aux arts, des lieux où l’interaction, l’échange, l’apprentissage et la convivialité pourraient se développer. Ce réseau comporte aujourd’hui 102 membres, artistes ou citoyens créateurs et animateurs d’espaces culturels indépendants et pluridisciplinaires installés dans des friches industrielles, marchandes ou militaires par exemple. Ces Tiers-lieux sont particulièrement bien intégrés dans leur secteur géographique et nourrissent un goût important pour la proximité avec les publics, qu’elles fidélisent en les écoutant et en les amenant à réfléchir à tout ce qui pourrait composer l’artistique.


En France, comme dans les autres pays européens, les Tiers-lieux culturels sont présents sur le territoire avant la création du réseau Trans Europe Halles en 1983, mais ne se définissent pas comme tel. Le concept ayant été introduit en 1989 par le sociologue américain Ray Oldenburg dans son ouvrage The Great Good Place, les Tiers-lieux ne portent pas encore cette dénomination et se considèrent simplement comme faisant partie d’un nouveau type de lieux culturels. Ils furent introduits en France par des exemples provenant d’autres pays d’Europe, et en particulier des Pays-Bas, comme par exemple l’OBA située à Amsterdam, ou encore le DOK de Delft. Certaines structures culturelles furent des pionnières dans l’intégration de ce modèle, qui portera le nom de Tiers-lieux, en France.

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“35 ans après sa création, je suis impressionné par la dynamique du réseau, le rapide développement des subventions européennes et la richesse de toutes ces expériences conduites par de jeunes gens ravis de se rencontrer physiquement”.

Philippe Grombeer, co-fondateur du réseau TEH.

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